Réponse Dr Hassan Amdouni
Deux juristes contemporains, cheykh Abou Zouhra et le cheykh Abdelwahhab Khallaf ont émis une fatwa permettant cela. Ils se sont référés à l’analogie par priorité, estimant que si les dettes légales sont remboursables de la zakat, pourquoi ne prête t’on pas de la zakat avec remboursement à ceux qui sont poussés à s’endetter.
L’Islam exprime, de cette façon, de manière effective la solidarité qui doit exister entre les différents membres de la société.
Ils partent du fait que le Prophète payait les dettes du mort musulman, rapporté par Al Boukhârî et Mouslim