Réponse Dr Hassan Amdouni
– L’imâm Aboû Hanîfa et ses compagnons permettent le rapport sexuel avant le lavage complet, à condition que le flux menstruel se soit arrêté depuis un laps de temps équivalent au temps légal d’une prière, par exemple la durée du temps du zouhr jusqu’à l’entrée de la prière du ‘asr.
– L’imâm Mâlik, l’imâm Ach-Châfi‘î et l’ensemble des juristes (al joumhoûr) ne permettent pas le rapport sexuel entre conjoint aussi longtemps que la femme ne s’est pas lavée tout le corps, y compris les parties génitales. Ils exigent le lavage avec de l’eau, sauf s’il y a une raison légale qui ne permette pas à la femme de se laver avec de l’eau : indisponibilité de l’eau ou incapacité à utiliser l’eau, la femme se purifie par at-tayammoum, et peut cohabiter avec son mari.
– Al Awzâ‘î et Ibn Hazm permettent les rapports sexuels, une fois les règles terminées, à condition que la femme se lave les parties génitales.
La cause des divergences entre les juristes réside dans le sens accordé au terme ” yathourna” (Ste 2 / Verset 222). Dieu (Exalté) dit :” …Et ne les approchez qu’une fois yathourna ! “
