Réponse Dr Hassan Amdouni
Ibn ‘Abbâs (Qu’Allâh soit satisfait de lui) a dit concernant la partie du Verset 184 de la Sourate 2 dans lequel Allâh (Exalté) dit : « Et pour ceux qui le supportent une fidya, nourrir des pauvres… » (Ste 2/V.184)
Il dit que ce verset n’a pas été abrogé et que, par conséquence, il reste d’actualité pour les vieilles personnes qui ne savent pas jeûner. Donc, pour chaque jour non jeûné, il doit nourrir un pauvre.
Ibn ‘Abbâs (Qu’Allâh soit satisfait de lui) en commentant la Parole d’Allâh (Exalté) : « Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu’avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu’un fait plus de son propre gré, c’est pour lui; mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez ! » (Ste 2/V.184) ; a dit : « Cette fidya a été institué pour les vieilles personnes qui ne pouvaient pas jeûner. Dieu (Exalté) leur accorda, par ce verset, la possibilité de rompre et de nourrir pour chaque jour un pauvre. De même pour la femme enceinte et celle qui allaite si elles craignent pour leur enfant.» (Rapporté par Aboû Dawoûd)
-Les Mâlikites recommandent à la vieille personne de nourrir un pauvre, si elle en a les moyens.
Par analogie, la même sentence est accordée aux personnes atteintes de maladie incurable.
-L’imâm An-Nawawî a dit : « Ach-Châfi‘î et ses Compagnons ont stipulé, que cela concerne le vieillard, la vieille qui ne peuvent supporter le jeûne, et leur cause de grandes difficultés, le malade atteint d’une maladie incurable. Il y a accord que ces personnes sont dispensées du jeûne.
Ibn Al Moundhir a rapporté le Consensus à ce sujet.
Ils doivent nourrir (al fidya), selon l’avis le plus plausible de notre Ecole (chafi‘îte). Si elles sont pauvres, elles sont dispensées de la fidya. »