La prééminence de la connaissance et de la maîtrise du Fiqh sur mémorisation du Hadîth
Introduction
Allah (Exalté) dit : « II donne la sagesse à qui Il veut, et quiconque reçoit la sagesse reçoit un bien immense. » (Ste 2/V.269)
Le Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui) – a dit : « Celui à qui Allâh veut beaucoup de bien, Il lui accorde la compréhension de la Religion (youfaqqihhou fi ad-dîn). En vérité, je ne fais que distribuer et c’est Allâh Qui donne. Ce groupe de gens restera en charge de I’Ordre d’Allah, sans que ceux qui s’y opposent ne puisse leur nuire, jusqu’à ce que vienne I’Ordre d’Allâh. »
L’imâm Ach-Châfi‘î (Qu’Allâh lui fasse miséricorde) a dit : « Vous [les savants du hadîth] êtes les pharmaciens, tandis que nous [les juristes] sommes les médecins. »
Moullâ ‘Alî al-Qarî a commenté cela en disant : “Les premiers savants ont dit : le savant du hadîth sans connaissance du fiqh est tel le vendeur de médicaments qui n’est pas médecin : il dispose des médicaments, mais il ne sait pas quoi en faire, et les savants du fiqh sans connaissance du hadîth sont tels des médecins sans médicament : ils connaissent les remèdes, mais n’ont en pas de disponible. (2)
Il est rapporté de l’imâm Ahmad, (Qu’Allâh lui fasse miséricorde), d’après ses disciples Aboû Tâlib et Houmayd ibn Zaryoûyah, a dit : « Je n’ai jamais vu personne adhérer plus au hadîth qu’Ach-Châfi‘î. Personne ne le surpassait dans l’écriture de hadîth dans un livre. »
La signification est qu’Ach-Châfi’î possédait l’intelligence du hadîth qu’Ahmad recherchait, comme le prouve cette parole de ce dernier : « Comme est rare le fiqh parmi ceux qui connaissent le hâdith ! »
Il fait référence au hadîth du Prophète (Paix sur lui) : « Il est possible qu’une personne porte la science (fiqh. » – C’est-à-dire qu’il mémorise les preuves de fiqh – sans être une personne de compréhension (faqîh).” [3]
Les Salafs et les Khalafs ont élucidé cette règle en montrant qu’en dépit du haut statut du Mouhaddith, le Faqîh le surpasse malgré tout.
Le Hadîth égare ceux dépourvus de Fiqh.
Ibn Abî Zayd al-Mâliki rapporte que Soufyân ibn ‘Ouyayna a dit : « Le Hadîth est un gouffre (madilla) sauf pour les fouqahâ .»
Lecompagnon de Mâlik, Abd Allâh ibn Wahb a dit : « Le Hadîth est un gouffre sauf pour les ‘Oulamâ’. Toute personne mémorisant le hadîth n’ayant pas un imâm en fiqh est égaré (dâll), et si Allâh (Exalté) ne nous avait pas secouru par Mâlik et al-Layth (ibn Sa’d), nous aurions été égarés.”[4]
Ibn Abî Zayd commente : “Soufyân a voulu dire que, quiconque autre qu’un juriste, prendrait les Textes dans leur sens apparent alors qu’en fait, il doit être compris, commenté ; expliqué ou interprété à la lumière d’un autre hadîth ou d’une autre preuve qui lui reste cachée ; ou il pourrait s’agir en fait d’une preuve annulée à cause d’une autre l’abrogeant. Personne ne rencontre (les critères de) la responsabilité du savoir à part ceux qui ont approfondi leur apprentissage et obtenu le fiqh. »
L’imâm al Haythami a dit une chose similaire. [5]
Il a aussi été rapporté d’Ibn Wahb : « J’ai rencontré 316 érudits parmi les gens de science mais, sans Mâlik et Al-Layth, j’aurais dévié. » [6]
Une autre version dit : « Sans Mâlik ibn Anas et Al-Layh ibn Sa’d j’aurais péri ; j’ai toujours cru que tout ce qui est [authentiquement] rapporté comme venant du Prophète (Qu’Allâh lui accorde la bénédiction et le salut) devait être mis en pratique. » [7]
Une autre version dit : « J’ai rassemblé de nombreux hadîths et ils m’ont plongé dans la confusion. J’ai consulté Mâlik et Al-Layth et ils m’ont dit : ‘prends ceci et laisse cela. » [8]
Ibn Wahb a compilé 120,000 récits d’après Ahmad ibn Sâlih. [9]
Ainsi, un savant a répondu à un homme l’interrogeant à propos d’un certain récit : « Gardez au minimum de tels hadîths car, en vérité, ils ne sont appropriés que pour ceux qui connaissent leur interprétation. »
Yahyâ ibn Soulaymân a rapporté d’Ibn Wahb, qu’il a entendu Mâlik dire : « Beaucoup de ces hadîths sont (cause) d’égarement (pour les ignorants). Certains ont été rapportés par moi et j’aurais souhaité, pour chaque hadîth, être par deux fois flagellé à l’aide d’un bâton. Certes, je ne les rapporterai plus ! » [10]
Par sa parole, “Beaucoup de ces hadiths sont [cause] d’égarement”, Mâlik voulait dire qu’ils étaient utilisés dans un mauvais contexte et un sens erroné, car la Sounna est sagesse et la sagesse consiste à replacer chaque chose dans son contexte. [1 l]
Ibn al-Moubârak a dit : « Si Allâh (Exalté) ne m’avait pas secouru par Aboû Hanîfa et Soufyân Ath-Thawrî, je serais devenu comme le reste des gens du commun. »
Adh-Dhahabî le rapporte ainsi : « Je serais devenu un innovateur. » [12]
Les Imâms du Hadîth respectent les Imâms du Fiqh.
Le maître de l’Imâm Ahmad, Yahyâ ibn Sa’îd al-Qattân, en dépit de son éminent statut de Maître des Maîtres du hadîth et de son rang d’expert dans le domaine de la recommandation et dans al jarh et ta‘dîl des narrateurs, ne s’aventurait pas à déduire les règles juridiques à partir des preuves, mais suivait le fiqh d’Aboû Hanifa, comme il l’a dit explicitement : « Nous ne démentons pas Allâh (Le Très Haut). Nous n’avons jamais entendu de meilleurs avis juridiques (ra’y) que ceux d’Aboû Hanîfa, et nous suivons la plupart de ses positions. » [13]
De même, Mouhammad ibn ‘Abd Allâh ibn ‘Abd al-Hakam a dit : « Sans Ach-Châfi’î je n’aurais pas été capable de répondre à quiconque. Grâce à lui, je sais ce que je sais. » [14]
En ce qui concerne Mouhammad ibn Yahyâ al-Dhouhalî (m. 258) du Khourâsân, qu’Aboû Zour’a classait au-dessus de l’Imâm Mouslim, et qui est considéré comme un Amîr al-Mou’minîn fi al-Hadîth (“Commandeur des Croyants dans la Science du Hadith”), il ne s’est jamais considéré comme un non-mouqallid, mais a dit : « J’ai fait d’Ahmad Ibn Hanbal un imâm dans tous les aspects entre moi et mon Seigneur. » [15]
Mis’ar ibn Kidâm a dit la même chose à propos de l’imâm Aboû Hanîfa. [16]
Le Savoir n’est pas la mémorisation, mais une lumière.
Le fiqh se comprend dans le contexte de la parole de Mâlik : « La sagesse et le savoir sont une lumière par laquelle Allâh guide qui Il veut ils ne consistent pas en la connaissance de nombreuses choses. » [17]
Ach-Châfi‘î a dit : « La science est ce qui est utile et bénéfique. La science n’est pas ce que l’on a mémorisé. » [18]
De même, Adh-Dhahabî a défini la science en Islâm (al-‘ilm) comme n’étant « pas la profusion dans la narration, mais une lumière qu’Allâh projette dans le coeur. Ses conditions résident dans le fait de suivre (ittibâ‘) et de s’écarter de la passion (al hawâ) et de l’innovation. » [19]
Tout ceci éclaire le récit rapporté par al-Hasan al-Basri dans lequel le Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui) a dit : “Le but et l’énergie des Oulamâ’ est tourné vers la résolution des besoins, tandis que le but et l’énergie des imbéciles est dans le fait de rapporter.”(himmat al-‘oulamâ’ ar-ri’âya wa himmat as-soufahâ’ ar-riwâya). (20)
Le Hadith des Juristes est préférable à celui des non Juristes. Wakî’ préférait les longues chaînes de narrations comportant des juristes (fouqahâ) aux chaînes courtes n’en comportant aucun et a dit : « Les hadîths circulant parmi les juristes sont meilleurs que les hadîths circulant parmi les traditionnistes. » (2l)
C’est une règle fondamentale de l’Ecole de l’Imâm Aboû Hanîfa. Comme Yahyâ al-Qattân, Wakî’ ne pratiquait pas l’ijtihâd, mais suivait les positions d’Aboû Hanîfa. [22]
Al-A’mach (Aboû Mouhammad Soulaymân ibn Mahrân al-Asadî le Suivant [Tâbi’î] 6lll48) a aussi dit : “Le hadîth que les juristes font circuler parmi eux est meilleur que celui que les narrateurs de hadîth font circuler parmi eux.” [23]
Ibn Rajab a dit, qu’Aboû Dâwoûd dans ses Sounan, était plus soucieux de fiqh (fahm) du hadîth que de ses chaînes de transmission. [24]
Connaître un Hadith est différent de le mettre en pratique.
Soufyân ath-Thawrî avait coutume de dire aux savants du hadîth : « Venez devant, ô faibles! » [25]
I1 a aussi dit : « Si le hadith était une bonne chose, il aurait disparu comme toute bonne chose a disparu », et : « Poursuivre l’étude du hadîth ne fait pas partie de la préparation pour la mort, mais c’est une maladie qui préoccupe les gens. »
Adh-Dhahabî a commenté : « I1 a dit cette parole. I1 a raison dans ce qu’il dit, car la poursuite de l’étude du hadîth est autre chose que le hadîth lui-même. » 126)
Comprendre le Hadîth est meilleur que sa mémorisation
Soufyân a aussi dit : « L’apprentissage de l’explication (tafsîr) du hadîth est meilleure que la mémorisation du hadîth. » (27)
Selon une autre formulation : « L’explication du hadîth est meilleure que son audition. » [28]
Aboû ‘Alî An–Nîsâboûrî a dit : « Nous considérons que la compréhension est supérieure à la mémorisation. » [29]
Ishâq ibn al Râhawayh a dit : « Je m’asseyais en Irak avec Ahmad ibn Hanbal, Yahyâ ibn Ma’în, et nos compagnons, répétant les récits selon une, deux, trois voies de transmission… Mais lorsque je demandais : « Quelle était l’intention ? Quelle est son explication ? Quelle est sa compréhension (fiqh) ? » Ils gardaient le silence sauf Ahmad ibn Hanbal. » [30]
La perspicacité et la compréhension (fiqh) d’Aboû Thawr étaient célèbres parmi les Maîtres du hadîth. Une femme se tenait dans une assemblée de savants du hadîth comprenant Yahyâ ibn Ma’în, Aboû Khaythama, Khalaf ibn Salim, et d’autres. Elle les entendait dire : « Le Prophète (Paix sur lui) – a dit » et « Untel rapporte » et « Aucun autre qu’Untel a rapporté… », etc…
Soudain, elle leur demanda : « Une femme en état de menstrues peut-elle laver un mort ? », car c’est ce qui la préoccupait. Personne dans toute l’assemblée n’a pu lui répondre, et ils ont commencé à se regarder les uns les autres. Aboû Thawr arriva, et ils le désignèrent à la femme. Elle lui posa la même question et il dit : « Oui, elle peut laver le mort, à cause du hadîth d’al-Qâsim d’après ‘A’icha (Qu’Allâh soit satisfait d’elle), l’Envoyé d’Allâh (Paix sur lui), alors qu’elle était menstruée, lui a dit : « Tes menstrues ne sont pas sur tes mains ! »[31] Ainsi que le récit dans lequel elle soignait ou lavait les cheveux du Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui)- alors qu’elle état en période de menstrues. [32]
Aboû Thawr lui dit : « Si la tête du vivant peut être lavée [par une femme en état de menstrues], à fortiori celle du mort ! »
En entendant cela, les savants du hadith dirent : « C’est vrai ! Untel l’a rapporté, et tel autre nous l’a dit, et nous le savons d’après telle et telle chaîne » ; et se sont replongés dans leurs récits et leurs chaînes de transmission.
La femme leur dit alors : « Où étiez-vous jusqu’à maintenant ? » [33]
Ibn ‘Abd al-Barr cite l’imâm Ahmad qui a dit : « Comment Yahyâ ibn Ma’în prétend-il connaître Ach-Châfi’î ? I1 ne connaît pas Ach-Chafi’î, et n’a pas la moindre idée de ce que dit Ach-Châfi’î ! »
Ibn Râhawayh, de même, a admis sa défaite devant la profonde compréhension et l’étendue du fiqh d’Ach-Châfi’î, et ce malgré sa réputation en matière de fiqh. [35]
Beaucoup de Savants du Hadith ne possèdent pas I’intelligence du Hadîth.
‘Abd al-Razzàq al-San’ânî, le contemporain de Soufyân [ath-Thawrî], était le professeur des maîtres de la mémorisation du hadîth en son temps- Ahmad, Ibn Râhawayh, Ibn Ma’în et Mouhammad ibn Yahyâ al-Dhouhalî. Mais lorsque Mouhammad ibn Yazîd al-Moustamlî a demandé à Ahmad : « Possède-t-il [‘Abdal- Razzàq] le fiqh ? » Ahmad répondit : « Comme il est rare le fiqh parmi ceux qui connaissent le hadîth ! » [36]
Anas ibn Sîrîn a dit : « Je suis venu à Koûfa et j’y ai trouvé 4000 personnes étudiant le hadîth et 400 personnes ayant acquis le fiqh. » [37]
Ibn ‘Abd al-Salâm a dit : « La majorité des savants du hadîth sont ignorants du fiqh. » [38] Une majorité de 90 d’après Anas ibn Sîrîn !
Adh-Dhahabi a dit : « La majorité des savants du hadîth n’ont pas la compréhension, aucune diligence dans la connaissance du hadîth, et aucune crainte d’Allâh (Le Très Haut) en ce qui la concerne.” [39]
Toutes les autorités citées par Adh-Dhahâbi, comme étant “ceux que l’on imite en Islâm”, sont des savants de la jurisprudence et non de simple maîtres du hadîth.
As-Sakhâwi, dans sa biographie d’Ibn Hajar, intitulée al-Jawâhir wa al-Dourar, a rapporté un point de vue similaire :
Al-Fâriqi a dit : « Celui qui connaît les chaînes de transmission des hadîths, mais pas les règles juridiques qui en dérivent ne peut être compté parmi les savants de la Loi. »
Son disciple Ibn Abî’ Asroûn (m. 585) a suivi ce point de vue dans son livre al-Intisâr. [40]
Tout Hadîth authentique n’est pas forcément une preuve.
Ibrâhîm al-Nakhâ’î a dit : « Certes, j’entends un hadîth, et je cherche alors la partie que l’on applique. Je la mets en pratique et laisse le reste. » [41]
Shaykh Mouhammad ‘Awwàma a dit : « [Cette phrase] désigne ce qui est reconnu par les autorités et retenu, tandis que tout ce qui est étrange (ghârib), anormal (châdhdh), ou condamné (mounkar) est mis de côté. »
Yazîd ibn Abî Habîb a dit : « Lorsque vous entendez un hadîth, proclamez-le, s’il est reconnu, [gardez-le], sinon, délaissez-le. » l42l
Ibn Abî Laylâ a dit : « Un homme ne comprend pas le hadîth avant de savoir ce qu’il faut en garder et ce qu’il faut laisser. » [43]
D’après ‘Abd al-Rahmân ibn Mahdî, le Commandeur des croyants d.p Hadîth, a dit : « I1 est interdit d’être un Imâm [i.e que l’on imite] avant de savoir reconnaître ce qui est authentique de ce qui ne l’est pas, avant de cesser de prendre pour preuve tout [ce qui est authentique], et tant qu’on ne connaît pas la méthodologie correcte de déduction du savoir [dans la Religion]. » [44]
Ach-Châfi’î rapporte qu’on a dit à Mâlik ibn Anas : « Ibn ‘Ouyayna a rapporté d’al-Zouhrî des choses que tu n’as pas rapportées ! » Il a répondu : « Pourquoi, devrais-je rapporter tous les hadiths que j’entends ? A moins de vouloir égarer les gens ! » [45]
Chaykh ‘Abd al-Fattâh Aboû Ghoudda a mentionné quelques exemples et a commenté : « Si les personnes telles que Yahyâ ibn al-Qattân, Wakî’ ibn al- Jarrâh., ‘Abd al-Razzâq, Yahyâ ibn Ma’în, et leurs semblables n’osaient pas entrer dans les domaines de l’ijtihâd et du fiqh, alors comment sont imprudents les prétendants à l’ijtihâd de notre époque ! En plus de cette attitude arrogante, ils Qualifient les Salafs d’ignorants sans la moindre honte ou modestie ! Allâh est notre refuge ! »
Adh-Dhahabî a dit : « La majorité des savants du hadîth n’ont pas la 7 contre l’échec. » [46]
Que les bénédictions et la paix soient sur le Prophète, sa Famille, ses Compagnons, les Quatre Imâms, et ceux qui les imitent jusqu’au Jour du Jugement.
NOTES ET REFERENCES
[1]Hadîth rapporté par al-Boukhârî et Mouslim.
[2]A1-Qârî, Mou’taqad Abî Hanîfa al-Imâm fî abaway ar-Rasoûl, p. 42.
[3]Un hadith authentique, rapporté d’après plusieurs Compagnons par At-Tirmidhî, Aboû Dâwoûd, Ibn Mâjah, et Ahmad.
[4]Ibn Abî Hâtim dans l’introduction d’al-Jarh. wa al-Ta’dîl (p.22-23); Ibn Abî Zayd, al-Jâmi’ fî as-Sounan (p. 118-119); Ibn ‘Abd al-Barr, al-Intiqâ’ (p.61); adh-Dhahabî. Voir aussi le commentaire de chaykh’Abd al-Fattah Aboû Ghoudda sur cette parole dans ses notes qui se trouvent dans al-Raf wa al-Takmil d’al- Lacknawî, p. 90-91.
[5]Dans al-Fatâwâ al-Hadîthiyya (p. 283).
[6]Rapporté par Ibn Hibbân dans l’introduction d’al-Majroûhîn.
[7]Rapporté par Ibn ‘Asâkir et al-Bayhâqi. Ibn Rajab, Charh. Al-‘ilal (p.76)
[8]Rapporté Qâdî ‘Iyâd dans Tartîb al-Madârik (2 :427)
[9] Tabaqât ach-Châfi’iyya al-Koubrâ d’Ibn as-Soubki (2:128).
[10]Rapporté par al-Khatîb dans al-Faqîh wal-Moutafaqqih (2: 80).
[1l]Chaykh Ismâ’îl al-Ansârî, cité par ‘Awwâma, dans Athar al-Ikhtilaf (p.77)
[2]Ibn Hajar, Tadhîb al-Tahdhîb (10:449-452#817) et aadh-Dhahabî dans Manâqib Abî Hanîfa.
[13]Rapporté par al-Dhahabî dans Tadhkirat al-Houffâ2. (1 :307) et Ibn Hajar dans Tadhîb al-Tahdhîb (10 :450)
[l4]Rapporté par Ibn ‘Abd al-Barr dans al-Intiqâ’ (p.124).
[15]Rapporté par al-Dhahabî dans Siyar (10:205).
[16] Ibn Abî al-Wafâ, al-Jawâhir al-Moudi’a
[17] Ibn ‘Abd al-Barr, Jâmi’Bayân al-‘Ilm (1:83-84), al Qâdî ‘Iyâd, Tartîb al -Madârik (2 : 62), ach-Châtibî, al-Mouwâfaqât : (4 :97-98)
[18] « La science utile est celle dont la lumière se propage dans la poitrine et dont lève le voile dans le coeur » Ibn ‘Atâ’ Allâh, Hikam (#213).
[19]Siyar (10:642).
[20]Rapporté (moursal) depuis al-Hasan, par Ibn’Asâkir dans son Târikh et al- Khatîb dans al-Jâmi’ li Aklâq ar-Râwî.
[21]Adh-Dhahabî : Siyar ; adh-Dhahabî, Tadhkirat al-Houffâz. (1l:307) et Ibn Hajar in Tahdhîb al-Tahdhîb (ll:126-127). ïi
[23]Dans al-Jawâhir wa al-Dourar (p.21).
24 Ibn Rajab, Charh ‘Ilal ath-Tirmidhî (1:411).
125)Cité d’après Zayd ibn Abî al-Zarqa’par al-Dhahabî, Siyar
[26] al-Jawâhir wa al-Dourar (p.20-23).
[27]Rapporté par al-Harawî al-Ansârî dans Dhamm al-Kalâm (4:139#907).
[28]Dans Ibn’ Abd al-Barr, Jâmi’ Bayân al-‘Ilm (2:175).
[29]Adh-Dhahabî, Tadhkirat al-Houffâz. (2: 776).
[30]Rapporté par Ibn Abî Hâtim, en introduction de son al-Jahr. Wa at-Ta’dîl
(p.293),Ibn al-Jawzî, dans Manâqib al-imâm Ahmad (p.63), et adh-Dhahabî, dans Târîkh al-Islâm (chapitre sur Ahmad).
[31] Mouslim et les Quatre Sounan.
[32]Al -Boukhâri et Mouslim.
[33] Ibn al-Soubkî dans Tabaqât Ach-Châfi’iyya, as-Sakhâwi, dans l’introduction d’al-Jawâhir wa ad-Dourar, et al-Haythamî dans ses Fatâwâ Hadîthiyya (p.283). Une parole similaire est rapportée d’Ahmad par Ibn Rajab dans son Dhayl Tabaqât al-Hanâbila (1:131) et dans al- ‘Oulaymî dans al-Manhaj al-Ahmad (2:208).
[34]Ibn ‘Abd al-Barr, Jâmi’ Bayân al-‘Ilm (2:160).
[35] Ishâq ibn Ibrâhîm ibn Makhlad, connu sous le nom d’Ishâq ibn Râhoûyah ou Râhawayh, Aboû Ya’qoûb al-Tamîmî al-Marwazî al-Hanzalî (m. 23 8), I ‘un des principaux maîtres du hadîth. Aboû Qoudâma le considérait plus grand que l’Imâm Ahmad dans le domaine de la mémorisation du hadîth, une remarquable estime du personnage quand on considère la connaissance d’Ahmad dont le savoir est évalué entre 70000 et un million de hadîths d’après les estimations de son fils ‘Abd Allâh et Aboû Zour’a ar-Râzi. Il a dit un jour de lui-même : « Je n’ai rien écrit sans l’avoir mémorisé » et « je peux voir devant moi plus de 70000 hadîths dans mes livres. »; « Je sais où se trouvent 100,000 hadîths comme si je les voyais, et j’en ai retenu 70000 par cœur – tous authentiques (sahîha) – et 4000 falsifiés. » [Rapporté par al-Khatîb, dans al-Jâmi’ li Akhlâq al-Râwî (2:380-38r #1832-1833).
I1 n’a pas atteint la même stature en fiqh. Al-Bayhaqî et d’autres rapportent qu’il a, sans succès, débattu avec Ach-Châfi’î sur une question juridique, ce qui a eu pour conséquence pour ce dernier de désapprouver le titre de ‘Juriste du Khourâsân.
[36]Rapporté par Aboû Ya’lâ dans Tabaqât al-Hanâbila (l:329) et cité par le cheykh Aboû Ghoudda dans son introduction au Mouwatta’ de Mouhammad ach-Chaybânî , et son court chef d’oeuvre âl-Isnâd min al-Dîn (p.68)
(37)Rapporté par ar-Râmahourmouzî dans al-Mouhaddith al-Fâsil (p. 560).
[38]Ibn ‘Abd as-Salâm, al-Fatâwâ al-Mawsiliyya (p. 132a3$.
[39]As-Sakhâwî, al-Jawâhir wa ad-Dourar (p. 18).
[40]As-Sakhâwî, al-Jawâhir wa ad-Dourar (p. 20 -23)
fal]Rapporté d’Ibn Abî Khaythama, par Aboû Nou’aym dans al Hilya (4:225) et Ibn Rajab dans Charh. ‘Ilal ati-Tirmidhî (1:413).
[42] Ibn Rajab, Charh. ‘Ilal at-Tirmidhî (1:413).
[43] Ibn ‘Abd al-Barr, Jâmi’ Bayân al-‘Ilm (2:130).
[44]Rapporté par Aboû Nou’aym dans al Hilya (9:3).
[45]Rapporté par al-Khatîb, dans al-Jâmi’ li Akhlâq ar-Râwî (2:109).
[46)Il vise par cette remarque al-Albanî et les autres de la même tendance. Le disciple d’Aboû Ghoudda, Chaykh Mouhammad ‘Awwâma a listé beaucoup de ces règles des Salaf dans son Athar al-Hadîth ach-Charîf fi Ikhtilâf al-A’imma al-Fouqahâ’.