LA SAVANTE, L’ÉPOUSE BIEN AIMÉE DU MESSAGER DE DIEU
(Paix et Salut d’Allâh sur lui)
Il est question de notre bien-aimée mère des croyants, ‘Aicha, fille de As–Siddîq, que le Prophète (r) demanda en mariage à Mecca et qu’il épousa à Médine, au mois de chawwâl, en l’an 10 de la mission prophétique.
Elle se flattait, notre bien-aimée mère, que son mariage ait été ordonné par-dessus les sept cieux. Dévote, savante, lettrée, éloquente, elle était également versée dans la poésie arabe et dans les généalogies.
Al Ahnaf Ibn Qays a dit :” J’ai entendu les sermons d’Aboû Bakr, de ‘Oumar, de ‘Outhmân, de ‘Âlî et de tant d’autres, mais jamais je n’ai entendu plus éloquent et plus supérieur discours que celui de ‘Â’icha !”
Elle était savante, et les compagnons se fiaient à son savoir. Le Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui) a dit :” Cherchez votre science auprès de cette “houmayrâ’” (la petite rousse).”
Elle a rapporté 2210 hadith du Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui) et surtout, elle a informé la Oumma sur un aspect très précieux de la vie du Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui) : son intimité et son comportement en tant qu’époux (Paix et Salut d’Allâh sur lui).
Le Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui) est mort dans ses bras et a été enterré dans sa chambre.
Elle est morte, (Que Dieu soit satisfait d’elle), à Médine et a été enterré à Al Baqî‘, le 7 Ramadan en l’an 57 ou 58 de l’hégire.
SES SAGESSES
“La première crise qui touchait une Communauté après la mort de son Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui) était la satiété. Chaque fois qu’un peuple a le ventre plein, les corps deviennent gras, les cœurs s’affaiblissent et les instincts et désirs prennent le dessus.”
“Il n’y a pas de meilleure chose à présenter devant le Seigneur que peu de péchés. Celui qui souhaite dépasser le dévot en récompense, qu’il écarte son âme des péchés.”