Réponse Dr Hassan Amdouni
-Le converti : unanimité qu’il ne doit pas compenser ses prières d’après un hadîth rapporté par Al Boukhârî et An-Nasâ’î d’après Aboû Sa‘îd al Khoudrî, qui a affirmé notamment qu’en se convertissant, l’homme voit ses péchés antérieurs effacés.
L’imâm An-Nawawî a mentionné que certains théologiens ont rapporté, concernant le non musulman qui s’est converti à l’Islam et est mort musulman, le consensus que Dieu (Exalté) lui accorde le crédit de toutes ses bonnes actions antérieures à sa conversion (l’aumône, le maintien des liens de parenté,…)
A noter que, dès que quelqu’un se convertit, il est redevable de la prière présente et de celle qui suit sa conversion. Il faut, donc, faire attention lorsque l’on explique l’Islam à un nouveau converti.
La conversion implique immédiatement la mise en pratique des rites de L’islâm, surtout la prière.
–Le musulman non pratiquant : deux avis. Le premier considère qu’il en est redevable de ses prières depuis sa majorité et le second que non.