Réponse Dr Hassan Amdouni
La Majorité des juristes demande à ce que ces personnes formulent l’intention de commencement du jeûne, et si durant la journée, il éprouve une difficulté insupportable pour s’acquitter de son travail et craint pour sa vie (idhâ khâfa ‘alâ nafsihi), il peut rompre son jeûne et il devra le compenser.
Allâh (Exalté) : « Ne courez pas à votre propre perte. » (Ste 2/V.195) Voir aussi : Ste 4 /V.29
Al Hajjâwi (hanbalite) a rapporté à ce sujet : que la personne qui exerce un métier difficile ou exténuant, s’il craint détérioration ou dommage de son organisme, il rompt le jeûne et compensera. Dans le cas où il n’y aura pas de dommage, il ne peut pas arrêter de jeûner et sera en état de péché. »
-Les Hanafites ont stipulé, que les artisans qui s’adonnent à des métiers difficiles nécessaires pour leur subsistance, tels que boulanger et le moissonneur, devront rompre, s’ils subissent un dommage grave en jeûnant. Cependant, il leur est interdit de rompre, avant d’éprouver de la difficulté et ils doivent débuter leur journée en état de jeûne.